millevaches 2018

Salut a tous, y a t il des motiver pour y aller, à plus philippe 82

Non pas pour moi cette année, trop de déception les deux années précédentes.
En plus le dixième anniversaire risquent bien d'attirer encore plus une "faune" qui n'a rien a faire là, donc je ne sais pas si j'y remettrais les pieds .....
Par contre le Magretreffen à Vézac (24) reste en prévision pour l'instant. Je devrais y être le dernier weekend de février (1° édition) avec les CDLR

Salut tout ais, Vézac c'est ver où stp, tu connais les dates ,a plus Merci

Inscrit aux Millevaches à Meymac. A bientôt

Coucou,

Je ne vais plus aux millevaches.....la routine...trop de monde....
Pour la Magretreffen : https://www.google.com/maps/place/Vezac/data=!4m2!3m1!1s0x12ab582c809863e5:0x40665174817f100?ved=2ahUKEwjUnvmflrbeAhVSXBoKHeBNAF0Q8gEwC3oECAYQCA
Normalement c'est le dernier week-end et de Février et 01 week-end de Mars. Il y a 2 dates au choix

les Mille vaches , ce ne sera pas pour moi cette année ...

la Magrettreffen : je ne sais pas ..


Récupération non effective à ce jour
donc toujours pas de moto, toujours pas de side ...

l'avenir le dira !

Que nous fais-tu miss ?

jaubert a écrit:

Salut tout ais,  Vézac c'est ver où stp, tu connais les dates ,a plus Merci

Désolé pour la réponse tardive ....
Voilà, pour les infos, Seb t'as répondu.
Pour la situation géographique, c'est à coté de Sarlat la Canéda, dans le Périgord.

Les coordonnées de l'organisation c'est là => http://www.relaismoto.com/
Pour moi ça sera fin février.

.
Moi j y vas

Alors on devrait s'y retrouver. Tu crois que tu pourras emmener ta "mère" que ça la sorte un peu du fin fond de ses montagnes ?

Bonjour,
Ben voilà, les Millevaches, c'est fini.
Bien trempés, grand vent, mais ambiance super !
Moins de monde, beaucoup repartaient le samedi à cause du temps.
De l'ASF Occitanie, il y avait Gérald, Charlie et moi… mais pas vu tout le monde !
L'année prochaine, on y retourne !
Babache

.

Oui , pas froid mais humide et venteux mais c est toujours un regal de voir les copains ou de nouvelles connaissances

Sur Motomag :
https://www.motomag.com/Millevaches-un-10e-anniversaire-arrose.html



.

J'ai eu des nouvelles par l'ami Philippe Coat et c'etait vraiment galère mais bon il aime ça le motard un peu et parfois beaucoup maso sur les bords.

Vu sur Facebook ce témoignage: Perso, j'ai bien aimé




Ces Millevaches 2018, comme prévu ça a été pour moi plus qu'une hivernale.
Ça a été plus qu'une expérience de motard, où on a quand même confirmation que ce n'est pas la monture qui fait le voyage mais bien le mec qui est dessus. C'est quand même l'incontournable tampon sur le passeport du motard un peu roots.
Soyons bien d'accord. Chacun donne et trouve toutes les interprétations, toutes les significations, toutes les raisons qu'il veut bien là où il le souhaite, en fonction de sa sensibilité, de son attrait et de son ouverture d'esprit. Pas seulement au monde de la moto. Sa compréhension de l'autre.
Ainsi, quand on me dit que c'est complètement crétin de tailler des heures de route chargé comme une mule dans le froid, la flotte, avec tous les dangers que ça peut comporter, pour aller planter une tente sous des seaux d'eau, en se dépêchant avant la tombée du jour, pour bouffer à moitié froid avant de se coucher comme quand on était gamins avant la fin des jeux de 20h, passer une nuit de crotte à se demander si on va survivre, et recommencer la même chose dans l'autre sens le demain matin, c'est pas tout à fait faux. Mais pas que. C'est bien plus, mais pour le comprendre il faut le vivre. Et encore, chacun y trouve ce qu'il veut bien en fonction de son expérience et de sa sensibilité à l'environnement et ses évènements.
Il y a ce moment où tu décides de t'en tamponner des conventions, et de t'adapter. Celui où tu étales le pâté avec les doigts après l'avoir ramassé dans la boue, parce-que tes doigts sont trop froids pour déplier l'opinel, puis l'essuyage des doigts dans le pantalon parce-que de toute façon il est étanche, il pleut, et que surtout on s'en branle.
Il y a ce moment où tu es avec trois compagnons sous des seaux d'eau avec des rafales qui renversent certaines motos, à protéger ton pain avec un gobelet de Bergerac, devant un brasero dont la fumée te pique la gueule et te donne l'odeur d'un incendie, et où tu souris, comme un gamin qui vient de sauter dans une grosse flaque de boue. Voilà. Ce n'est entre autres que ça. Un gamin dans une flaque.
Il y a aussi ce moment épique où tu t'es retenu de caguer pendant des heures, où tu cours dans les bois boueux trouver un endroit à peu près tranquille, et quand tu te rends compte que c'est complètement impossible, avant de te chier dessus tu décides quand même de baisser tout ce que tu as sur le cul d'un seul coup avant de te rendre compte que tu as des bretelles, et qu'il faut donc également enlever tout le haut, tout ça sous la pluie avec un paquet de kleenex dans la bouche alors que le jour n'est pas encore levé. Et de t'extasier devant une œuvre record dans une intimité toute relative (j'ai même fait une photo pour une gloire toute personnelle, c'est dire si le moment était épique).
Également ce moment où tu as empilé tout ce que tu pouvais au-dessus de ton sac de couchage pour te tenir chaud, où ça ne suffit pas, où tu sais qu'il faut pourtant que tu ne te couvres pas trop parce que sinon demain matin tu ne sortiras pas du sac, et où tu te retrouves à te coller des chaufferettes un peu partout sur le corps tel un fumeur sévère en cours de sevrage. La faute à cette putain d'humidité qui te pénètre jusqu'aux os, te trempe même l'intérieur des fringues étanches, aidée par la sueur devenue glacée, et rend même difficile la lecture de l'heure pour savoir combien d'heures il te reste à tenir.
Ces bourrasques que tu entends arriver de loin sur le plateau, par le bruit des tentes voisines malmenées par les incessantes rafales et certains cris, tu t'y prépares, tu l'entends arriver comme un tsunami mais tu ne peux que subir, te prenant la lampe décrochée sur la tronche, les bagages qui se renversent sur toi, heureusement assez lourd pour lester le tout pendant que les arceaux de la tente s'inversent et que tu te retiens de respirer, la toile plaquée sur ta gueule trempée, le temps que ça passe. La soumission aux éléments. La soumission au fait. La résistance face à l'épreuve.
Le retour avec une sélection de vitesses capricieuse, trempé jusqu'à la raie, gelé alors que les températures sont positives, à se prendre des paquets d'eau
dans la tronche et à se demander si on va réussir à traverser tel ou tel viaduc avec les rafales qui te rabattent dangereusement.
Voilà. J'ai réussi.
Pas de gloriole.
Juste l'humble satisfaction toute intime d'avoir réussi.
La petite est très contente de sa petite peluche de vache, ramenée de loin par un papa un peu différent.
Chacun son chemin de Compostelle.

J'ai bien aimé ce texte aussi et c'est la réalité quand on l'a vécu....

Au "pécu" prés....

Alors comme ça tu navigue sur "fesses de bouc"......